L’approche globale c’est régler les problèmes à la source. Comme une plante a besoin de terre saine et adaptée à ses besoins pour y puiser les nutriments nécessaires à sa vie, l’animal a également besoin d’avoir un terrain sain pour pouvoir rester en santé, résister à l’adversité et vivre sa vie dans les meilleures conditions possibles. Le «terrain» dans ce cas là est représenté par le corps de l’animal qui est le reflet des ingrédients assimilés grâce à une surface intestinale saine. On devient ce que l’on mange. Si le terrain est carencé ou encrassé -ou les deux- des problèmes divers peuvent apparaitre. Vouloir les résoudre sans rééquilibrer au préalable le terrain ne peut amener qu’une rémission de courte durée. Établir un lien entre les différentes pathologies permet de cerner la racine du problème et de mettre en place les changements nécessaires à la guérison. Et cela se fait petit à petit, étape par étape, au rythme de l’animal et de son maître. La médecine intégrative intervient lors du choix des thérapies. La priorité est donnée à des soins naturels et à des solutions qui rétablissent les équilibres fondamentaux plutôt que traiter uniquement les symptômes. L’utilisation des médecines allopathiques (antibiotique, cortisone, antiparasitaires, antidouleurs etc..) n’est évidemment pas exclue, mais elle ne sera utilisée que si nécessaire afin de ne pas affaiblir l’organisme, les microbiotes en particulier. On mettra par ailleurs en avant la notion de coordination des soins. Dans un monde médical hyperspécialisé, la capacité à faire preuve de synthèse et à envisager les problèmes dans leur globalité est devenue particulièrement importante.